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[Note Stratégique] Renseignement, facteur humain et biais cognitifs – Gnothi Seauton

Cette note stratégique est dérivée des travaux conduits dans le projet RECOBIA et d’un article initialement paru dans la Revue de la Défense Nationale en janvier 2015. CEIS a coordonné de 2012 à 2015 le projet de recherche RECOBIA (Reduction of Cognitive Biases in Intelligence Analysis) financé par l’Union Européenne dans le cadre du 7ème programme cadre de recherche en sécurité (Accord de financement n° FP7-SEC-2011-285010).


L’homme est au centre de l’activité du renseignement. La donnée brute, factuelle, fruit de la recherche, n’est pas la finalité du renseignement, elle en est la base, le début du travail cognitif, patient et sans cesse renouvelé d’interprétation, d’analyse et de compréhension du sens caché. En outre, l’objectif des services de renseignement est centré sur l’activité humaine : il s’agit d’anticiper et de faire face à des menaces d’organisations non-étatiques telles que des groupes armés ou terroristes, d’États via leurs Services ou leurs armées, ou encore d’individus isolés. Cette double mission est souvent menée dans un contexte d’incertitude, d’information par définition fragmentaire et d’extrapolation des intentions des cibles, lesquelles, par nature, ont vocation à dissimuler leurs activités et intentions réelles. Le tout se déroulant dans un environnement par nature stressant mêlé, le plus souvent, à un fort degré d’urgence.

Le métier d’un officier de renseignement – quelque soit son poste dans l’organisation – ne peut donc être réduit à une activité mécanique d’acquisition ou de traitement robotisé de données qui tout aussi mécaniquement donneraient la solution à un problème particulier. Il s’agit avant tout d’une activité « cognitive », c’est à dire qui fait appel à « l’ensemble des processus mentaux relatifs à la connaissance tels que la perception, la mémorisation, le raisonnement, la résolution de problèmes ». Comme toute activité cognitive, l’activité d’un officier de renseignement quelque soit sont poste est donc cognitive et en conséquence exposée aux « biais cognitifs ». Et ses tâches cognitives sont légions. Savoir, comprendre, évaluer, décider, transmettre : autant d’actions cognitives qui se basant sur des éléments de contexte et de situation (mémoire, informations, sources, …) sont autant d’ « actes élémentaires » , au sens militaire du terme, de tout officier de renseignement, quelque soit sa fonction et son domaine de spécialisation (traitant ou exploitant, opérationnel ou technicien, etc). Dans l’exécution de ces différentes tâches cognitives, les occasions de voir un biais cognitif se manifester sont donc plus que fréquentes.

L’expression « biais cognitifs » est généralement assimilée de manière erronée à la notion commune de « biais ». C’est à dire la tendance de certains à présenter plus ou moins « involontairement les informations, idées ou évènements d’une façon altérée par un apriori ou une conviction ». Il n’en est rien : un biais cognitif est la conséquence involontaire, automatique et systématique d’une opération de simplification conduisant à une erreur de jugement, que réalise en permanence le cerveau de n’importe quel individu. Celui ci ne perçoit pas son action mentale comme simplifiée et est persuadé d’avoir suivi un chemin logique et rationnel. L’officier de renseignement comme tout autre individu est donc lui aussi exposé à ces biais, quelque soit son expérience.

Cette Note Stratégique présente l’analyse des aspects cognitifs des missions des officiers de renseignement ainsi que les biais cognitifs auxquels ils sont exposés, et leurs conséquences. Elle présente également les pistes pour travailler à l’amélioration de la qualité du renseignement, en réduisant l’impact des biais cognitifs sur leur travail.


A propos de l’auteur :

Axel Dyèvre dirige les activités de CEIS dans le secteur « Défense et Sécurité ». Axel a commencé sa carrière comme officier. Consultant en stratégie de 1995 à 1997, il a été ensuite Senior Partner chez DATOPS (maintenant LexisNexis Business Information Solutions), société développant des systèmes d’information de 1997 à 2005. Axel y conçoit, déploie et met en œuvre des solutions de veille et de renseignement pour le compte d’agences gouvernementales et de grandes entreprises. Ayant participé à l’aventure CEIS depuis les débuts en 1997, il rejoint opérationnellement la société en 2006 pour ouvrir CEIS-Bureau Européen.

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4 juin. 2015

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