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[Note Stratégique] Rythme des opérations et nouvelles technologies – Le processus décisionnel français à l’épreuve

A l’instar de l’opération Serval déclenchée en quelques heures, la maîtrise du tempo – ou maîtrise du temps opérationnel – est un facteur déterminant dans les contextes d’engagement actuels des forces armées françaises. Les opérations françaises de ces dix dernières années témoignent d’engagements interarmées réalisés dans l’urgence, dans des environnements physiques et humains d’une grande diversité, et face à des menaces hybrides et volatiles évoluant dans des zones lointaines et le plus souvent étendues. Ces conditions d’engagement imposent aux politiques des délais de décision plus courts et contraignent les militaires à s’adapter, au niveau stratégique mais également sur le théâtre d’opération, à un tempo plus vif. La relation au temps et à l’espace s’accélère.

Dans la réalité opérationnelle, comprendre et maîtriser le rythme est désormais impératif pour  » gagner la bataille du tempo « . C’est à cet impératif que répond le concept français d’Opérations en réseau. Deux capacités indispensables pour maîtriser une opération sont alors mises en valeur :

-la chaîne de commandement et de contrôle (C2) dont la réactivité permet la permanence et l’adaptation du cycle décisionnel au rythme opérationnel, depuis le décideur politique et le haut commandement jusqu’au niveau tactique;
-la numérisation de l’espace de bataille (NEB) offrant les outils d’une plus grande maîtrise de l’information et raccourcissant considérablement le cycle du processus décisionnel, multipliant ainsi la réactivité de la chaîne de commandement.
La convergence entre NEB et C2 permet d’aborder de manière innovante la problématique de la maîtrise du rythme opérationnel en soulignant l’impact des outils de la NEB sur le modèle décisionnel et de commandement français. Si la verticalité de celui‐ci, marqué par la prépondérance de l’exécutif et l’importance du Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO), offre la garantie d’un modèle réactif et particulièrement adapté au rythme des engagements actuels. Les retours d’expérience pointent cependant des risques pouvant découler de ce modèle, notamment l’écrasement des niveaux hiérarchiques. S’il peut, dans certaines conditions très particulières, s’avérer opportun, l’écrasement des niveaux hiérarchiques représente un risque de fragilisation de la chaîne de commandement. La surinformation, l’accès à une vision partagée de la situation et la transmission en temps réel des ordres jusqu’au plus bas échelon pourraient dès lors favoriser la compression de la chaîne de commandement au détriment de la bonne conduite des opérations.


A propos des auteurs :

Audrey Henrioud est Manager au sein de l’activité Défense et Sécurité de CEIS. Conduisant principalement des missions de marketing stratégique, marketing opérationnel et communication au profit d’acteurs industriels et d’opérateurs de recherche, elle participe également à des études prospectives et stratégiques et des études technico-opérationnelles pour le ministère de la Défense. Audrey intervient dans les domaines de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité. Ingénieur de formation, elle a débuté sa carrière dans le monde de la recherche puis a intégré l’industrie avant de rejoindre CEIS.

William Pauquet est consultant au sein de l’activité Défense et Sécurité de CEIS, qu’il a rejoint en 2011 dans le cadre de sa formation en alternance de M2 « Défense et Dynamiques Industrielles » de l’Université Paris-II Panthéon-Assas. Depuis, via ses travaux de veille et d’étude, il s’est spécialisé dans l’analyse de l’industrie de défense (monographies, études de marchés) et a développé une expertise sur les secteurs navals et aéronautiques. En 2011, il a été stagiaire au sein de la Sous-Direction Politique et Prospective de Défense (SDPPD) de la DAS où il a travaillé sur la sortie de crise économique.

Martin de Maupeou est Consultant chez CEIS-Bureau Européen. Il participe aux études et missions de conseil menées par CEIS-Bureau Européen auprès d’acteurs publics et privés de la Défense et participe également à plusieurs projets de recherche en Sécurité.

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2 juin. 2015

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