CEIS publie une note intitulée « Sécuriser les approvisionnements stratégiques européens : L’exemple des terres rares ». Cette note a été rédigée par Matthieu Anquez.
En septembre 2010, le Japon arraisonne un navire de pêche chinois au large d’un groupe d’îlots contestés par la Chine, les Senkaku, entraînant un regain de tension entre les deux pays asiatiques. L’une des ripostes choisies par Pékin fut la restriction des exportations en terres rares à destination de l’industrie japonaise.
Largement commenté par les médias, l’incident est apparu comme l’élément révélateur de l’arme diplomatique que pouvait constituer un quasi-monopole dans la production de certains matériaux indispensables aux industries de pointe actuelles.
Cependant, les signes avant-coureurs étaient nombreux et n’auraient pas dû surprendre. L’incident illustre également les conséquences d’une politique de sécurisation des approvisionnements stratégiques défectueuse.
Or, ce qui est vrai pour les terres rares pourrait aussi l’être pour d’autres éléments critiques.
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